Ce n’est pas tout le monde qui a la chance d’être dirigé par des leaders compétents. Il est en fait fort possible qu’en ce moment, vous ayez des frissons à l’idée de devoir revivre vos expériences avec de mauvais supérieurs – ou peut-être que vos plaies ont fini par guérir et que vous êtes désormais en compagnie d’une personne avec un style de leadership inspirant.
Peu importe si vous étiez exposé à quelqu’un de tel, en avez embauché un ou même que vous en étiez un vous-même à un moment ou un autre, les caractéristiques d’un mauvais leader devraient être identifiées afin d’améliorer ces dimensions de votre entreprise.
Voici quelques caractéristiques d’un mauvais leader qui peuvent sembler surprenantes… ou un petit peu trop familières.
1. Les mauvais leaders évitent ou ignorent les conflits
Que ce soit lors d’un conflit direct avec un autre employé ou lorsqu’il est nécessaire de jouer les médiateurs entre deux partis dans une dispute, un leader ne devrait pas prétendre que tout va bien et assumer que les choses vont se régler d’elles-mêmes! Le fait d’éviter les différends ou les situations déplaisantes peut causer des frustrations accumulées, de l’amertume ou de la mauvaise communication.
Donc, même si un leader pourrait penser qu’il rend service à tout le monde en évitant la confrontation, cela peut facilement lui exploser au visage un jour ou l’autre. Un bon leader saura approcher la situation avec ouverture d’esprit et une mentalité proactive.
2. Ils jouissent de leur pouvoir au lieu de responsabiliser les autres
Être dans une position de pouvoir ne veut pas dire qu’on a carte blanche pour abuser de ce privilège. Un véritable leader fera un effort conscient afin d’inspirer les autres, investira du temps dans le développement de l’équipe et aidera ses employés à devenir meilleurs.
Quand le titre ou la position dans le classement monte à la tête, le point focal passe de la responsabilisation de l’équipe au désir d’amplifier son estime de soi. Le leadership, ce n’est pas le fait d’exercer un contrôle sur les employés – c’est plutôt de les guider et de leur donner une direction à suivre afin qu’ils puissent évoluer et atteindre leur plein potentiel.
La meilleure approche est de définir clairement les attentes et les rôles de chacun, d’inviter les commentaires et de créer des opportunités stimulantes pour les autres afin de les aider à déployer leurs ailes. Responsabilisez les employés afin de pouvoir évoluer ensemble!
3. Ils ne montrent jamais leur vulnérabilité
Les leaders peuvent percevoir leur rôle comme étant puissant, robuste et invincible et toujours vouloir démontrer un masque de perfection – et cela peut être plus intimidant qu’inspirant. Ce que plusieurs leaders ne voient pas, c’est que cette image de puissance si peu réaliste peut être perçue comme inabordable ou comme ayant une armure magique qui protège ces personnes des problèmes du quotidien dont les employés souffrent au jour le jour.
Depuis quand est-ce que la vulnérabilité est une mauvaise chose? Cela permet à ceux que vous essayez de responsabiliser de voir que vous aussi êtes susceptible aux erreurs, aux regrets et aux frustrations, et que la critique et le rejet ont aussi un impact sur votre état d’esprit – bref, que vous aussi, êtes un être humain!
Montrer sa vulnérabilité peut faire en sorte que vos subordonnés vous comprennent mieux et donc qu’ils se sentent moins défaits par leurs propres faiblesses. Mais comme d’habitude, la modération a bien meilleur goût!
4. Ils sont aveugles quant aux forces de leur équipe
Je ne suis pas certaine sous quelle catégorie de défauts on pourrait classifier ce trait – peut-être comme étant du mauvais jugement de caractère? L’incapacité d’identifier le potentiel chez les autres? En tout cas, vous voyez ce que je veux dire.
Des leaders qui ne savent pas comment, ou en encore ne font pas l’effort de voir les forces de la main d’œuvre avancent à l’aveuglette. Ils peuvent alors déléguer les tâches à ceux qui ne sont pas fait pour les accomplir, ou tout simplement ne pas voir le talent naturel d’un employé lorsqu’il aurait pu être fort utile pour l’exécution de certaines tâches.
Un bon leader utilise les outils qui révèlent le véritable potentiel des autres, ce qui non seulement permet de mieux assigner les tâches, mais donne aussi l’occasion de continuer à motiver les employés et de communiquer avec eux de la manière la plus efficace possible. Ne pas voir ces réflexes naturels, c’est ne voir que la pointe de l’iceberg.
5. Les mauvais leaders n’avouent jamais être responsables
Être un leader veut toujours dire qu’on accepte une certaine part de responsabilité pour le résultat des projets ou des tâches que l’on doit performer. Cela veut dire qu’on doit prendre l’initiative plutôt que de placer le blâme sure les autres ou de se sentir victime. Donc, on doit avouer que le problème est notre responsabilité et passer à l’action afin de résoudre ou corriger la situation.
Un bon leader ne fait pas qu’accepter les louanges pour les bonnes choses et ignorer les mauvaises. Certes, parfois, c’est plus facile à dire qu’à faire! Il est plus FACILE de pointer les autres du doigt et d’être passif, mais il est nettement plus productif d’être proactif et vouloir améliorer la situation ainsi que s’améliorer soi-même. Il faut alors se demander comment on peut perfectionner sa performance ainsi que celles des autres. Comme un capitaine qui coule avec son navire, le leader ne devrait pas abandonner son équipe quand la situation tourne au vinaigre.
6. Ils n’écoutent tout simplement pas
Pour les leaders, il y a plusieurs façons d’écouter. Il ne s’agit pas seulement d’être silencieux lorsque quelqu’un partage son point de vue; c’est aussi de faire attention au langage non-verbal, de donner des commentaires aux autres sur ce qu’ils viennent de partager ainsi que de paraphraser et confirmer ce qu’ils viennent d’affirmer.
Il y a aussi tout le domaine de la connaissance de soi, la véritable compréhension de son propre style de communication. Peut-être que vous êtes un extraverti qui adore avoir tous les projecteurs brandis sur lui et initiez donc plusieurs discussions par jour. Ou peut-être que vous savez que lors d’une discussion, vous avez tendance à partir sur des tangentes après 5 minutes. Peu importe la situation, sachez sur quoi il vous faut travailler en termes de communication (la manière dont vous vous exprimez et comment vous écoutez) afin de pouvoir bien entendre ce que votre équipe a à dire.
Il est très probable qu’une rencontre avec un mauvais leader ait été mémorable pour vous. Peut-être que cette personne n’a pas su gérer un conflit (ou qu’elle n’ait même pas essayé), ce qui a fait escalader les tensions. Peut-être qu’elle était assoiffée de pouvoir et n’a pas su démontrer sa vulnérabilité, ce qui a intimidé ses employés. Elle n’a peut-être pas été en mesure de percevoir les véritables forces de ses employés, n’a pas écouté de manière active ou encore placé le blâme sur les autres quand elle aurait dû faire preuve de responsabilité. Peu importe à laquelle de ces caractéristiques d’un mauvais leader vous ayez eu à constater, enrôler ou participer, l’utilisation d’outils qui peuvent révéler de telles tendances est essentielle pour votre organisation.
Est-ce que vous, ou quelqu’un que vous connaissez, a ce qu’il faut pour être un bon leader?